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Premiers éléments d'accastillage avec la poulie encastrée et le taquet sur la partie oblique du puits de dérive.Par ailleurs le capot pour "fermer les écoutilles" est presque terminé, ainsi que les glissières pour le capot de descente dans le carré.
Le moteur Yamaha 9.9 Ch est définitivement installé, nourrice branchée, ça tourne ! Le bras peut se replier sous le capot moteur, j'ai laissé la poire d'alimentation près du moteur et non pas sous le banc du cockpit, quand il y a urgence c'est mieux !
Le lest est percé avec une mèche de 26 pour dégager les chapelles qui recevront les écrous.Auparavant les passages pour les boulons ont été percés avec une mèche de 12. Pour cela le lest était à poste sous le bateau car les trous dans la quille en bois avaient déjà été faits.Dans les deux cas, et malgré une huile généreusement utilisée, il m'est arrivé que la mèche se bloque et que ce soit la perceuse qui tourne pendant une fraction de seconde.Il y a alors un risque non nul de se casser le poignet. Il faut donc procéder très méthodiquement et idéalement avec une perceuse pas trop puissante.Le perçage du lest est une opération délicate dans la construction du Méaban.
Le lest est maintenant calé et prêt à être percé pour le passage des 6 boulons de quille.Il faut noter qu'il y a un rétreint important du plomb lorsqu'il refroidit ( Un bon cm sur ce lest) ; de fait il est fortement déconseillé de ménager dans la forme en styrodur des réserves pour le passage des boulons si la quille en bois a été percée au préalable.
Le bateau a été au préalable basculé (avec un crick hydraulique) pour avoir la quille parallèle au sol.Le lest est glissé sous la quille avec le plateau sur quatre roues puis appliqué sur la quille avec un crick de voiture.Je pensais que la manip serait compliquée, elle est en fait très simple.
Voilà le lest en plomb de 200kg en provenance de la fonderie du Nivet à Plérin .
Coulage des barreaux de plomb qui viendraient se loger dans la coque en fibre de verre réalisée dans le moule en plâtre; environ 35 barreaux seront nécessaires. Un grand merci à Jean-Yves pour son aide et ses conseils.(Voir plus bas la solution finale retenue)
Panneau d'écoutille:Préparation du système pour fermer le panneau.La glissière sur la droite a été évidée à la défonceuse, sur le panneau sera collé une baguette en acacia qui viendra coulisser dans cette rainure.
Lest en plomb : J'ai récupéré du plomb d'un peu toutes origines: tuyaux, plombs de pêche, ceinture de plongée, galettes faites avec des collerettes de bouteilles de vin lorsque celles ci étaient en plomb, (On m'a donné plusieurs kilog !), éléments de lest d'un bateau et même un plomb que j'utilisais pour lester le nez de mes planeurs radiocommandés quand j'étais jeune ! Une vraie liste à la Prévert que ce lest. Merci les amis pour ces contributions .
Le lest fait 200kg, soit à peu près 20 litres; à cette heure je suis toujours en recherche des différentes solutions pour couler ce lest, ce n'est pas évident du tout, surtout si l'on veut réaliser une seule coulée.
Pierre-Yves de la Rivière, le patron du chantier Grand Largue, le fait réaliser par un fondeur professionel; celui ci part de la forme mâle en styrodur et fabrique un moule en sable.
Sur le site du chantier Brava ( Merci Jacques pour l'info) on voit des lest de corsaire réalisés en résine et grenaille de plomb. Après contact avec F. Vivier, l'architecte du Méaban, il apparaît que cette solution est viable.J'envisage donc une solution un peu similaire mais plus compliquée: dans une coquille en fibre de verre réalisée dans mon moule en plâtre de placer un mélange résine et barreau de plomb . Un avantage serait par ailleurs que le lest pourrait être réalisé aux "pieds" du bateau et donc pouvoir se positionner facilement sans moyens lourds.
Il serait assez facile de calculer la perte de masse par rapport au lest en plomb en se disant que le volume de résine utilisé correspond au volume de plomb perdu et de rajouter une masse équivalente dans les fonds du bateau.
En final fin de l'épopée homérique du lest du Méaban: Aprés donc avoir réalisé une forme en styrodur lorsque le bateau était à l'envers, après avoir réalisé un moule en plâtre à partir de cette forme et ....après avoir abandonné l'illusion de faire moi même une seule coulée de 200kg de plomb et....aprés avoir étudié la possibilité de fabriquer le lest à partir de barreaux de plomb dans une coque en tissus de verre et époxy réalisée dans le moule en plâtre... et après avoir reçu un devis de la fonderie du Nivet à Plérin je suis parti sur l'idée de confier cette tâche à un professionnel. ( J'ai du bien sûr refaire une nouvelle forme en styrodur car la fonderie travaille avec des moules en sable et non pas en plâtre comme le mien). Je n'étais pas confiant à 100% dans la solution barreau de plomb dans moule en fibre, la constuction du bateau étant un tel travail je n'ai pas retenu en final la solution où il serait toujours resté un petit doute sur la solidité du lest.Tout finit par trouver une solution mais que d'insomnies cette histoire de lest ! Les barreaux de plomb ont été remis au fondeur ce qui a diminué l'ardoise.Information récente du fondeur : le lest est prêt !
Couchettes: Elles seront en bultex, épaisseur 8 cm ( Densité environ 40 kg /m3). Le vendeur ( "la ville de Paris" à Landerneau) découpe à partir des gabarits en carton, y compris les biseaux lorsque la couchette est au niveau du bordé.Un essai est fait sur un des panneaux de Bultex.
Fabrication des différents listons et couvre joints des hiloires.Le liston pont/coque a été dégrossi à la défonceuse avec une fraise en arc de cercle.Ensuite rabot à main, puis ponceuse orbitale puis enfin finition au papier de verre à la main.
Rouf: Fred est revenu passer trois jours pour m'aider: le plafond du rouf a été fabriqué, il est constitué de trois couches de ctp 3 mm exactement comme le bordé.Le principe d'utiser un gabarit simple monté directement sur le bateau a donné toute satisfaction,( les trois couches du capot seront simplement collées en les posant sur la forme courbe du rouf).Chaque couche est agrafée avec l'agrafeuse pneumatique avec des agrafes plastiques; pour bien assurer le collage des épontilles sont placées en prenant support sur le toit du hangar.
Fabrication des béquilles.Les béquilles c'est pas le souci principal quand on est en train de finir la coque! Mais j'ai pensé que plutôt que de les réserver pour les derniers jours avant la mise à l'eau cela pourrait être bien de les fabriquer sans pression.Frédéric est venu m'aider et en fait nous avons passé la journée pour fabriquer deux béquilles: c'est interessant de noter cela et de comparer avec ce qu'aurait fait un chantier professionnel; celui ci serait parti d'une section 60mmX60mm existant (ou plus) et aurait à la scie à ruban débiter directement les deux béquilles.Pour ma part j'ai du sapelli en 28 mm d'épaisseur et je n'ai pas de scie à ruban. Il a fallu tout d'abord débiter dans le plateau de sapelli 6 rectangles de 100mm de large et de la longueur des béquilles, ensuite à la scie sauteuse débiter les 6 "tranches " de béquilles à la bonne forme, les raboter et les poncer puis les coller et à nouveau raboter et poncer la forme finale.On a passé la journée (Béquilles plus renforts passe coque ) alors qu'un chantier aurait mis je pense moins de deux heures.Cela illustre le temps que l'on passe quand on a un outillage réduit (voir section outillage), par contre on arrive à un résultat probablement équivalent.
Panneau amovible de puit moteur. J'ai agrandi ce panneau en profondeur car j'avais des difficulté pour sortir le moteur 9.9 cv.J'ai utilisé le panneau en ctp de la table à carte car je ne pense pas l'utiliser (Il y a la table du carré qui fera office de table à carte).Sur les différentes photos de Méaban il y a plusieurs solutions pour couvrir le pont entre les hiloires.J'ai opté pour une solution assez basse et qui permet d'avoir une bonne tenue du panneau amovible (On pourra marcher dessus sans problème).
In
Installation de la pompe de cale et passage du tuyau (J'avais oublié cette tâche lorsqu'on a fait les remplissages de styrodur du caisson arrière... ) Le tuyau se vide dans le puit moteur. Passage d'un cable pour l'alimentation de la batterie par le moteur.
Stratification de la partie avant du pont. J'ai eu une difficulté au niveau de la jointure pont/coque: Cette partie est anguleuse et le tissus de verre a tendance sur toute l'arête à se décoller et a former une sorte de boursouflure; au ponçage ce serait assez catastrophique.J'ai utilisé deux baguettes de bois qui ont été fixées par des pointes et qui appliquent le tissus sur le support.Il ya peut être des méthodes plus académiques.
Pour des raisons d'étanchéité et de résistance mécanique il est indispensable que le tissus de verre recouvre la tranche du contre-plaqué du pont et descende un peu sur la coque; tout cela sera recouvert par un liston en sapelli.
Nota un mois plus tard: malheureusement la solution des baguettes de bois n'a pas bien marché, j'ai du faire sauter la partie du tissus de verre qui était sur le bordé car il était mal imprégné.J'ai continué le bateau en arrêtant le tissus de verre sur le bord du pont et je protégerai bien la tranche en contre-plaqué.
Le tissus que l'on voit sur la photo est un tissus d'arrachage, il a été posé sur le tissus de verre encollé; une fois l'époxy bien sec on arrache ce tissus et cela donne une surface régulière et économise beaucoup de ponçage.
Notons enfin que pour toute stratification j'utilise un catalyseur lent qui permet d'avoir tout le temps devant soi et de ne pas stressser en cas de difficulté.
S
Autre boulot de Ghislaine et Valérie, la mise en place du tissus de verre sur le pont; il faut veiller à ce que le tissus redescende sur la coque pour assurer la meilleure étanchéité pont/coque.Cela sera recouvert par le liston que nous avons fabriqué avec un outillage avec la défonceuse.
Frédérique a assuré le remplissage de styrodur des deux volumes arrière, le bateau est maintenant insubmersible .
Deux mois plus tard le plâtre est suffisament sec pour que la forme en styrodur puisse être retirée; Ghislaine et Valérie prennent cela en charge, il faut travailler délicatement pour ne pas abimer les parois du moule.Une fois retirée on s'aperçoit qu'il faudra encore un bon temps de séchage avant de couler le plomb. Valérie et son mari Frédérique sont venus travailler deux jours, super efficace et fort sympathique !
Bruno et moi préparons le moule en plâtre.On voit le dessus de la forme en styrodur el les tiges de bois pour la réservation des emplacements des boulons de quille.Comme visible sur la photo cela a été pas mal "galère" il y avait du plâtre partout qui s'écoulait du bac en bois: j'avais récupéré pour le fabriquer des planches en agglo du chantier du bateau , il restait des petits trous de vis à plusieurs endroits et je n'avais pas imaginé que le plâtre serait si liquide; tout ce que l'on versait dans le bac s'écoulait aussitôt ! On a du en catastrophe visser des planches sur les côtés pour colmater.Je connais maintenant le sens profond de l'expression "essuyer les plâtres".....
Je vais laisser sécher tout cela à l'ombre pendant au moins deux mois avant de retirer le styrodur pour le coulage du plomb.
Nota 1: On voit que là encore il fait beau en Bretagne
Nota 2: Il y a vraiment des tâches sur la fabrication du bateau où il est absolument nécessaire d'être deux.
Fabrication du moule pour le lest en plomb.La forme du lest a été façonnée en styrodur quand le bateau était coque retournée.On vois ici une réservation pour l'emplacement d'un écrou de boulon de quille.Il sera comblé par un cylindre en bois de diamètre 19 mm (pour le passage de la douille pour visser l'écrou) qui sera lui même traversé par un cylindre de bois de diamètre 12 mm marquant l'emplacement des boulons de quille.(La forme en styrodur a été percée en passant une mèche dans les trous faits au préalable dans la quille).
La couchette avant est terminée, le pont au dessus est collé et vissé; ça commence à ressembler à quelque chose !
Vue ici de la partie tribord de la couchette avant.J'ai donc utilisé la mousse expansive (expensive...) de Soromap.J'ai approvisionné au total 8kg de produit (Un pot activateur et un pot de base), le ratio d'expansion est de 25 ce que j'ai en gros vérifié, pour autant que l'on travaille à une température d'environ 22°. Sous la couchette il y a 270 litres de volume à remplir, le produit a permis de remplir environ 190 litres; le reste est en cours de remplissage avec du styrodur.En final le produit est très efficace, facile d'emploi ( Mais attention on n'a que 45 secondes pour mélanger !), le seul problème est que c'est très couteux.Pour les deux volume de 130 litres à l'arrière j'utiliserai du styrodur.
Pour changer un peu des travaux de peinture intérieur en cours j'ai réalisé une petite platine pour l'écoute de foc.Le plan propose un simple taquet ce qui ne me semble pas optimisé en cas de gite importante du bateau.Renvoi et taquet coinceur Harken.
Les caissons d'insubmersibilité du bateau sont remplis de styrodur (photo en bas à gauche) .C'est assez long à tailler et adapter, il y a la possibilité d'utiliser de la mousse expansive à cellules fermées, j'ai demandé à l'architecte si cela était admis: Réponse (immédiate): C'est possible, il faut cependant considérer qu'il y a une très forte pression dans l'expansion, en cas de réparation c'est galère et cela peut être cher. Je vais faire un essai pour les caissons situés sous les couchettes avant.
Nota: Il faut utiliser une mousse à deux composants qui développe une mousse à cellules fermées.La socièté française Soromap propose ce produit.(Les peintures du bateau viennent de ce fabricant)
Début du pontage du bateau. Les panneaux sont jointifs mais le tout sera stratifié pour éviter les infiltrations et augmenter la résistance mécanique.
Le dossier spécifie des hublots en bronze: un rond, ouvrant, sur la partie avant et deux de formes ovales à construire (On approvisionne juste les flasques) sur les côtés.J'ai trouvé que le prix de ces éléments était prohibitif et je me suis rabattu sur des hublots en inox qui sont fabriqués en bien plus grande quantité.Le prix est deux fois moins cher et le résultat n'est pas si mal !
le dossier de construction spécfie que le "plafond" du roof doit être construit en dehors du bateau sur un gabarit avec des faux couples en aggloméré.N'ayant pas la place dans le hangar pour travailler sur un tel gabarit j'en ai construit un directement sur les cloisons.Je n'aurai pas de problème de tenue des collages pendant la prise de l'epoxy car pour les deux premières couches de contre- plaqué je pourrai les agrafer sur les cloisons et les hiloires.
.Installation des panneaux de cokpit amovibles ( sur charnière). Un système de rigole court sur les trois côtés du panneau pour récupérer l'eau qui pourrait s'infiltrer au niveau des jonctions panneau/banc.
Le pragmatisme a parlé, j'ai choisi d'utiliser les hiloires en contre plaqué !
Merci à Bruno pour ce gros coup de main pendant ces deux jours ! On voit ici le collage en cours au niveau des scarfs.Présentation à blanc des hiloires en ctp.Les hiloires d'épaisseur 10 mm sont doublés le long du cockpit.Depuis le début de la construction j'avais l'idée de les remplacer par des hiloires en sapelli massif.Les vernis sont ainsi beaucoup plus profonds et il n'y a pas de soucis de ponçage au cours de la vie du bateau (Contrairement au ctp ou il ne faut pas aller au delà de la couche de sapelli). L'architecte préconise de les réaliser en deux épaisseurs: 14 mm et 10 mm.Je commence à réaliser la complexité de ce choix ( Mon rabot ne permet pas de travailler de telle largeur, mes plateaux de sapelli sont en 25 mm). Vu le retard pris par la construction je me repose maintenant la question de la pertinence de ce choix de construire en massif, solution complexe au point de la préparation des éléments dans les bonnes épaisseurs et de la construction elle-même ( Dans l'option massif les hiloires reposent sur le pont, les cloisons sont à diminuer de 14 mm)
Pose des bancs de cockpit. Les deux ouvertures à l'arrière sont les coffres,ils seront fermés part des panneaux sur charnières.
Le puit moteur est terminé. Je l'ai modifié complétement par rapport au plan car il supportera un 9.9 au lieu d'un 6 CV.On voit au fond la trappe qui permet de vérifier les boulons de la ferrure basse du safran.Je repositionerai le moteur pour fixer définitivement les équerres de chaque coté du tableau.
Les fonds du cockpit sont peints avant mise en place du plancher; celui ci sera collé donc plus d'accès (sauf au niveau de la première cloison du carré).
Le Méaban est autovideur (Cela faisait parties de mes spécifications de choix de bateau). La solution préconisée par l'architecte est de percer deux trous dans le bordé juste devant le compartiment moteur.Dans le plancher du cockpit (Qui est légérement en pente vers l'arrière) seront percés deux trous pour que les eaux de pluie puisse se vider dans ces petits compartiments qui doivent bien sûr être complétement étanches sur les jonctions bordé et couples.(Photo à suivre quand j'aurai collé le plancher; auparavant il faut bien sûr peindre toutes les surface sous le plancher qui ne seront plus accessibles.Cet emplacement ne reste accessible qu'au niveau de la descente dans le cockpit, il sert à ranger les béquilles, la godille...et si l'on veut la canne à pêche.
Les deux trous dans le bordé sont sous la flottaison et les deux trous à faire dans le plancher sont au dessus de la flottaison.
Fixation des ferrures du safran sur le tableau arrière.Le fémelot du bas doit être installé avant la fermeture du puit moteur. (Plus d'accès une fois le plancher du compartiment moteur collé, sauf si on ménage une petite trappe de contrôle).
Fabrication en lamellé collé de chêne de l'encornat qui sera fixé sur l'extrémité du pic afin de l'articuler sur le mât.
Installation du moteur en puits.L'architecte préconise un moteur de 5 à 6 cv pour ce bateau.Je voulais absolument utiliser un moteur bi-cylindre tant le comfort d'utilisation est remarquable par rapport au mono cylindre. ( Absence de vibration...).J'ai trouvé une occasion récente d'un 9.9 cv Yamaha et ai étudié sur le plan la possibilité de son installation.Cela semblait possible bien qu'un peu délicat, François Vivier m'a dit que le poids ne serait pas un problème (Environ 40kg).Ce moteur a les machoires de fixation positionnées très hautes et fortement en avant du moteur.Je vais donc devoir modifier sensiblement le support.J'ai présenté le moteur , il a été necessaire de prolonger la découpe du couple C1 (Sur la photo).C'est au chausse pied mais cela rentre !
Le plancher de cockpit est ajusté.Je ne sais pas s'il doit être démontable ou pas, je me renseigne auprès de l'architecte.Renseignement pris (François Vivier répond toujours très rapidement aux demandes par mail),le plancher doit être collé et seules les deux zones au dessus des évacuations des eaux doivent être amovibles). Le bateau est en effet auto-videur et il y a sur chaque coté à l'arrière du plancher (qui est au dessus de la flottaison) deux ouvertures qui communiquent avec deux trous dans la coque; j'illustrerai celà par une photo.
Digression sur les joints congés: Un joint congé se réalise en ajoutant au mélange époxy/durcisseur une charge, en ce qui me concerne de la silice colloïdale; il faut charger et mélanger jusqu'à obtenir la consistance d'une mayonnaise très épaisse.On l'applique alors à la spatule pour consolider les jonctions cloisons /bordés.Je n'avais pas de problème au début avec mes joints congés mais plus la construction avançait plus cela se dégradait ! j'étais obligé une fois le joint congé de le "remonter" plusieurs fois car il coulait lamentablement.
Ayant cédé (une fois de plus) pour déjeuner dehors (Ce que je déteste) je voyais ce jour là la belle mayonnaise commencer à se liquéfier. Euréka ! C'est exactement ce qui se passait avec mes joints, j'ai réalisé qu'il ne fallait surtout pas que la réaction exothermique du mélange se passe trop vite, donc retour à ce que je faisais au début: préparation de petite quantité d'époxy (50g) et utilisation d'un catalyseur lent.
Ferrure d'étrave à poste
Apres barrotage des couples et cloisons la couchette tribord est montée.A noter que les couchettes sont de bonnes dimensions sur ce bateau.
Le coin cuisine sur lequel sera installé un réchaud à gaz.Du côté babord il y a la même installation.Je ne sais pas encore de quel côté seront les verres à pieds.Dilemne.
Toujours dans l'idée de travailler compartiment par compartiment j'ai appliqué une première couche de primaire époxy dans les fonds de la partie couchette avant et attaqué les deux premiers panneaux de flottabilité en styrodur (Le Méaban est insubmersible).Il faut noter que l'on est obligé d'utiliser un primaire époxy (deux composants) car on travaille sur des surfaces qui ont été imprégnées à l'époxy. Pas de problèmes particuliers pour les panneaux mais c'est assez long à faire.
Le plan du bateau ne prévoit pas d'installation de bitte d'amarrage mais seulement deux taquets à l'avant. Mon bateau sera au mouillage dans la baie de Brignogan, je préfère donc rajouter une bitte d'amarrage.Après réflexion je l'installe au niveau de la baille à mouillage. Les efforts vers l'avant seront repris par un renfort vers l'étrave et surtout par le pontage; les efforts vers l'arrière par la baille à mouillage elle même qui est traversée par la bitte d'amarrage.Il aurait été plus esthétique de l'avoir plus en arrière mais l'installation n'est pas possible sans traverser la couchette avant.
Montages des contre-hiloires sur lesquelles viendront se positionner les hiloires en sapelli massif.
Approvisionnement chez Mecamer d'un plateau de sapelli en 25 mm d'épaisseur qui servira pour fabriquer les hiloires (Murailles verticales de chaque coté du roof et du cockpit).Le kit contre plaqué que j'ai acheté au chantier Grand Largue comprend ces éléments en ctp marine sapelli . Ces éléments seront vernis donc je pense préférable de les faire en massif même si cela rajoute un peu de boulot; en effet dans le temps si il faut refaire les vernis la couche extérieur du ctp risque de s'abimer et il y a un risque après ponçage de voir apparaître la couche du dessous qui est claire ce qui serait du plus mauvais effet.Cette option est traitée dans le dossier de l'architecte.
Les enménagements intérieurs commencent ! Je vais donc procéder par zone en commençant par la couchette avant et irai jusqu'à la peinture avant d'attaquer le carré.
Voilà les premières photos du bateau "dans le bon sens". Je pense faire les aménagements par zone, en commençant par la couchette avant.On voit les barrots de sapelli qui ont été débités dans le plateau, ajustés puis collés. Merci Christian L. pour l'aide précieuse !